Ils ont participé au Trail de Boeuvres

Guy,Pascal et Etienne ont représenté le Cac à ce Trail sur la course de 29 km.Nous attendons leur récit…certainement plein de surprises !

 

 

 

 

 

 

 

 

RECIT D’ETIENNE  qui a accepté de nous faire partager son expérience : merci à toi , c’est sympa ! 🙂

Château de Boeuvre un samedi a-m d’octobre
Ayant prévu faire un trail + long début décembre, j’ai décidé de participer au trail de Boeuvre le samedi 28 octobre dans ma prépa. Un parcours proche de la vilaine me semblait plutôt sympa.
Avec 28 km, Pascal était aussi intéressé, Guy lui aurait préféré resté sur le 15 mais Pascal a été persuasif. Nous voilà donc tous les 3 partis pour Guipry par un samedi a-m ensoleillé.

Après avoir récupéré les dossards , croisé qq connaissances de Guy et 5 min d’échauffement, nous nous retrouvons sur la ligne de départ.
Suite aux conseils de Guy, je pars avec Mathieu, un de ses collègues d’ Orange. Après 3 km de sentiers forestier, nous nous retrouvons à surplomber la Vilaine, sympa mais je trouve que l’on avance déjà à une belle allure.
Au 7 ème km, premier ravito et les gars devant ne s’arrêtent pas..(ça,ce n’était pas prévu dans le programme …une pause plus longue et nourrissante aurait été bénéfique ) J’attrape quand même un gobelet d’eau et quelques fruits.Après 2 km de halage, nous remontons sur du sentier en sous-bois avec + ou – de dénivelé. Je commence doucement à laisser partir le groupe de Mathieu qui va trop vite pour moi.
A mi course, je suis un peu surpris du chrono mais je me sens encore bien.
Au fur et à mesure que les km défilent, ma vitesse baisse et je commence à me sentir moins bien., j’ai l’impression que l’eau de mon camelbag me rend malade Je me mets même à marcher sur du plat (!!! aie aie aie ) vers le 25 ème. (J ai plus une impression de malaise que vraiment de fatigue)
Dans la dernière montée 1 km avant l’arrivée cette impression bizarre me dit qu’il faut s’arrêter.
Je vois des coureurs défiler s’inquiéter de me voir « blanc » qu ils disent. Je repars après 5 minutes d’arrêt.
Pascal me double dans les 500 derniers mètres bien surpris de me revoir ( ça , c’est la fable du lièvre ( alias Etienne ) et de la tortue ( alias Pascal) !!) . Je finis en 2 h 56 et pas vraiment frais. J’ai froid et ai du mal à manger et boire grand chose au ravito final.( hypoglycémie …)

De retour sur CN, j ai besoin d une bonne douche et d une heure de sieste pour récupérer.
L’apéro a dû attendre…

Moralité (1) Le père Noël n existe pas, Les sensations des premiers km sont toujours trompeuses, et si on part trop vite la suite est compliquée.
Moralité  (2) ; ne pas écouter Guy au départ des courses

Etienne, qui risque encore de partir trop vite la prochaine fois.

 

Un grand merci à toi Etienne pour cette course partagée : nous essaierons de retenir la leçon !

Jo la plume (les notes en vert sont des rajouts de ma part  )